Monastrell/Mourvèdre

Les machos méditerranéens

Texte: André Dominé

Jusqu’à présent Monastrell et Mourvèdre étaient considérés comme un même cépage, mais des analyses récentes indiquent le contraire. Afin d’étudier leurs différences et leurs points communs, nous nous sommes rendus dans leurs bastions, dans les régions du Levant espagnol et de Bandol, et avons dégusté des échantillons venus d’ailleurs. Une certitude: d’où qu’il vienne, ce cépage produit des vins passionnants.

«Nous avons souffert pendant des années de la comparaison entre Mourvèdre et Monastrell», avoue Mariano Lopez, maître de chai de Bodegas Castaño à Yecla. «On nous a toujours collé une image négative. Il vaudrait mieux mettre en avant leurs points communs et leurs différences au lieu de chercher à savoir lequel est le meilleur.» C’est la raison précise de ma venue dans cette région viticole de l’arrière-pays d’Alicante. Il y a encore quelque temps, personne n’aurait osé remettre en question l’origine de ce cépage. Après tout, un village près du port de Sagonte porte le nom de Murviedro. Il doit son autre nom, Mataro, à une petite ville catalane près de Barcelone. Les historiens en ont donc conclu que le Mourvèdre avait été introduit par les Phéniciens vers 500 av. J.-C. Puis, on est parti du principe qu’il s’était répandu en Provence depuis l’Espagne. Jusqu’à la crise du phylloxéra, le Mourvèdre y régnait en maître. Lorsque la France a créé les Appellations d’Origine Contrôlée, les vignerons de Bandol en ont fait leur cépage emblématique. Grâce à une sélection stricte en vigne comme en cave, ils ont transformé leur vin rouge aux qualités de vieillissement exceptionnelles en cru de référence. En Espagne par contre, le Monastrell s’est imposé comme le deuxième cépage après le Grenache en termes de surface vinifiée. Mais il y vivait dans l’ombre, vendu comme vin médecin. La situation a depuis radicalement changé. «Le Mourvèdre impressionne toujours par sa droiture, en verre comme en terre», avance Agnès Henry- Hocquard, viticultrice au Domaine La Tour du Bon à Bandol. «C’est un cépage très sérieux, à l’opposé des autres cépages de notre région.» En effet, cette zone viticole qui longe la Côte d’Azur joue sur la délicatesse. Tout l’inverse du bastion du Monastrell dans la province de Murcie. Une région montagneuse aux immenses plateaux arides en proie aux vagues de chaleur l’été et au froid l’hiver. Le cépage résiste très bien aux conditions extrêmes. Un vrai macho – au sens espagnol du terme – puissant et sérieux.

Si vous avez l’occasion de déguster un Monastrell abordable, tel qu’un Viñas Viejas en Altura de Castaño, un 4 Meses de Juan Gil, un Casa Castillo de José- Maria Sanchez ou un La Tiendra d’Enrique Mendoza, vous serez ravi par ses arômes intenses de prune, de cerise et de fraise, ainsi que par son fondant. Pas étonnant que ces vins plaisent dans le monde entier. Personne ne voit un quelconque lien de parenté avec le Mourvèdre de Bandol. «Mon grand-père s’est lancé en 1916», raconte Loren Gil, «mais beaucoup de choses ont changé à Jumilla ces quinze dernières années. La majeure partie du vin était jadis écoulée en vrac. Aujourd’hui, nous vendons nos propres vins dans plus de trente pays. Malgré la crise, nous avons développé nos activités à l’étranger, mais aussi en Espagne.»

Une ascension fabuleuse

L’ascension fabuleuse de la Bodega Juan Gil – qui porte désormais le nom de Gil Family Estates et réunit neuf bodegas dans sept régions différentes – est révélatrice de l’évolution du Monastrell. Lorsque le phylloxéra ravage les vignes françaises vers 1870, les négociants cherchent à remplacer les pertes et commencent à trafiquer le vin. Ils se tournent alors vers des vins colorés et tanniques de Murcie et d’Alicante. Les ceps noueux de Monastrell sur les hauts-plateaux arides donnent naissance à des crus très alcoolisés, qui permettent de renforcer les vins peu charpentés d’autres régions. Personne, pas même en Espagne, ne connaissait à cette époque les vins de Yecla, de Jumilla ou de Bullas.

Un changement s’opère le jour où l’on découvre le potentiel aromatique du cépage et l’on apprend à dompter ses tanins rustiques. Ramón Castaño, l’un des pionniers, fait construire dès 1950 une cave moderne à Yecla. Il entame l’agrandissement de son propre domaine et y plante des cépages internationaux. Avec ses trois enfants, il exploite aujourd’hui une superficie de 900 hectares. «Nous proposons un assortiment gigantesque à partir de Monastrell», déclare fièrement son fils Daniel. «Le rosé ouvre le bal, suivi par des rouges d’entrée de gamme, viennent ensuite des vins fondants de moyenne gamme, comme l’Hécula, et enfin un vin doux haut de gamme. Nous en sommes très fi ers.» Je me plonge dans l’étude de tout l’assortiment. Après les arômes de prune fraîche et juteuse du vin de base, on discerne dans l’Hécula des notes plus mûres de confi ture et des accents épicés d’élevage en fût. La concentration et le chêne jouent un rôle de plus en plus important, même dans les assemblages. Tout comme les vieilles vignes de Campo Arriba, un terroir calcaire et caillouteux situé entre 700 et 800 mètres d’altitude. Elles confèrent fraîcheur et minéralité au vin, ainsi que des tanins plus racés. Bandol n’est pas en reste. La famille Candela est dans le commerce de vin en vrac depuis 1925. Mais en 1999, elle se met à vendre son propre vin en bouteille et fait construire une cave ultramoderne près de Yecla. Alfredo Candela s’entiche aussi du Monastrell. «Un cépage puissant qui donne des vins assez lourds, très charpentés et structurés. Mais avec les bonnes méthodes de travail en vigne et en cave, on obtient au final des tanins doux.» Il le décline en six styles différents, du léger Sin Madera au complexe Zona Zepa en passant par l’ELO frais né de vendanges précoces. La maison Hammeken Cellars, qui produit douze millions de bouteilles en Espagne, est également présente à Yecla. Son maître de chai danois, David Tofterup, a créé le Nymphina, un Monastrell issu de baies très mûres. Un vin intense, fruité, balsamique, à la fois frais et puissant. Concentration, arômes de baie et de fût de chêne caractérisent de nombreux grands vins de la région. La cave Enrique Mendoza se cache à Alfaz del Pi, près de Benidorm, en marge de l’agitation touristique. Enrique a commencé à y élever du vin à titre privé dès les années 1970, il n’a fondé la bodega qu’en 1989. Il l’a ensuite fait décoller avec l’aide de son fils Pepe. «A Alicante, les gens n’ont d’yeux que pour la côte», se plaint-il, «mais Alicante est la deuxième région montagneuse d’Espagne.» Son plus grand domaine – de 50 hectares – se trouve près de Villena, juste avant Yecla, juché à 400 mètres. Trente autres hectares atteignent même les 700 mètres. Pepe a opté pour la culture biologique, il fait son propre compost et utilise un système d’irrigation au goutte-àgoutte. L’œnologue qui a fait ses gammes à l’étranger est intarissable sur ce sujet. Il allie avec brio science et sagesse paysanne. «Nous ne sommes pas obligés de produire de Monastrell souple, nous pouvons aussi créer un style plus frais», indique-t-il en me présentant ses cuvées parcellaires mono cépages: Estrecho et Las Quebradas. Le premier est frais et minéral, le second plus rond et tannique. Ils se veulent les messagers du sable et de la pierre. Rafael Cambra a déniché son domaine à l’extrême sud de la région Valencia, la frontière nord de la zone de culture du Monastrell dans le Levant espagnol. Il élève son Uno près de Fontanars dels Alforins à partir de ceps âgés de 65 ans, cultivés à 800 mètres d’altitude. «Nos anciens clones sont uniques», dit-il avec enthousiasme. L’altitude et les précipitations plutôt abondantes confèrent de la fraîcheur à ses vins. Vinification discrète et utilisation prudente du bois sont gages de caractère, d’élégance et d’un beau potentiel de garde. Garrigue, menthe, poivre: je reconnais les arômes familiers du Mourvèdre. A l’extrême sud de l’empire du Monastrell, à Bullas, le maître de chai Sébastien Boudon m’accueille à la cave Lavia. Dans cette petite vallée, il exploite treize hectares de vigne de façon biologique à 750 mètres d’altitude, surtout des ceps de Monastrell âgés de 40 à 60 ans. «La plupart des parcelles ont des sols alluviaux très caillouteux, ce qui donne des baies à la peau plus fi ne et aux tanins moins présents. Mais aussi des vins très aromatiques.» Dès le début, en 2004, les propriétaires ont respecté les spécificités de leurs parcelles pour proposer un Monastrell complètement différent: un vin alliant finesse et élégance. Un résultat qui doit aussi beaucoup à la précision de Sébastien. Dans le cadre de son projet de Monastrell à Alicante, il associe deux parcelles pour créer un vin passionnant, baptisé Chapó.

«Bandol est un gigantesque puzzle géologique. Notre mission consiste à restituer en bouteille cette diversité.»
Cédric Gravier, Domaine La Suffrène, Bandol

J’ai ensuite pu découvrir l’âme de la région en me promenant aux côtés de José María Vicente dans les vignes de Casa Castillo près de Jumilla, et notamment celles de La Solana. Ici se dressent des ceps non greffés de Monastrell, plantés par son grand-père en 1941 à la reprise du domaine. Son petit-fils vinifie le Pie Franco séparément depuis 1998. Il va chercher une bouteille en réserve. Nous nous installons dans la cuisine de la ferme où le temps semble s’être arrêté. Le vin dévoile peu à peu toute sa palette aromatique, qui évoque surtout la nature environnante avec ses notes de pin et de fines herbes. Il roule en douceur sur la langue, puis gagne en tension et en intensité, avant de développer des tanins des plus délicats et une longueur interminable. Un grand vin qui illustre le potentiel de cette région aux multiples parcelles de ceps non greffés, qui évoluent de manière naturelle grâce à un mode de travail biologique. Seul un peu de soufre est utilisé pour lutter contre le mildiou. Si certains pensent que le Monastrell vieillit mal, le Pie Franco prouve le contraire et se montre à la hauteur des meilleures cuvées de Bandol.

Bandol, le bastion du Mourvèdre en France, se situe à plus de mille kilomètres au nord de Jumilla. Ce cépage est apprécié à Châteauneuf-du-Pape et à Cairanne. Depuis 25 ans, il est aussi utilisé pour améliorer certains assemblages du Languedoc-Roussillon. Sa région de culture prend fin à Montélimar. Le Mourvèdre a besoin de beaucoup de chaleur pour mûrir. Il se plaît dans les petites appellations protégées par les montagnes qui bordent la Méditerranée, où il donne des rouges dotés d’un excellent potentiel de garde qui résistent très bien à l’oxydation. Le village de Bandol a connu un essor fulgurant dès sa fondation en 1715. D’une part, il dispose d’un port naturel et d’autre part, le vin élevé sur les coteaux avoisinants résiste très bien au transport. Louis XV (1710 – 1774) fi t partie des clients réguliers. «La bonne image de notre appellation est une grande chance», explique Cédric Gravier. «Nous devons tout faire pour la préserver.» La jeune génération de Bandol semble être d’accord sur ce point. Elle défend ses vins d’une seule et même voix. Du jamais vu. En effet, jusque-là les viticulteurs étaient plutôt enclins à se reposer sur leurs lauriers et à vendre au plus vite leur précieux rosé en vrac. L’exemple de Cédric en dit long. Il a fait du domaine La Suffrène ce qu’il est aujourd’hui. Ses grands-parents le lui ont transmis en 1996. «L’exploitation de 55 hectares n’était pas si grande à l’époque. Nous avons fait construire tous les bâtiments, acheté tout le matériel et développé la commercialisation.»

«Nos raisins de Monastrell doivent leur peau fine aux sols alluviaux. Cette caractéristique donne naissance à des rouges fruités pauvres en tanins.»
Sebastien Boudon,
Bodegas Lavia, Bullas

L’intégralité de la production est désormais mise en bouteille et près de la moitié des flacons s’envolent à l’étranger. Bien que de nombreux domaines présentent le Mourvèdre mono cépage comme leur meilleur vin, nous n’aborderons pas ce thème tout de suite. Ce n’est plus lui, mais les terroirs, qui sont dorénavant au centre des discussions. «La région doit sa grande variété de sols à de gigantesques déplacements géologiques», souligne Cédric Gravier. «Cette diversité est une chance. Elle nous permet de créer des assemblages variés.» Seule exception à ses yeux: Les Lauves, un haut-plateau au-dessus de Saint-Cyr, doté de sols rouges et de plaques calcaires où s’épanouit le Mourvèdre. Il élève son vin plusieurs mois en foudres et propose plusieurs millésimes. «J’aime à dire que les vins de Bandol sont taillés pour se garder.» Même si les Bandol sont désormais plus accessibles dans leur jeunesse, ils se bonifient vraiment avec le temps. «Nous avons toujours pour objectif de mettre en avant la cuvée Longue Garde», souligne Mireille, la fille de Jean- Pierre Gaussen, au Château éponyme. Elle connaît le style viril et concentré des cuvées de son père sur le bout des doigts et présente avec fierté les anciens millésimes. Sur la route vers La Cadière d’Azur, se dresse l’imposante bâtisse en pierre du Domaine du Gros’ Noré, que le vigneron Alain Pascal a construite de ses propres mains. Ses vins se montrent tout aussi massifs que l’architecture, à l’image de la cuvée Antoinette, dans laquelle les vieux ceps expriment leur minéralité.

Une valeur sûre

Au Château Sainte-Anne aussi, le vin est une affaire de terroir. La barrière calcaire du Gros Cerveau empêche les vents chauds de Méditerranée de souffler sur les terrasses vinifiées. Jean-Baptiste Dutheil de la Rochère apprécie la fraîcheur du site. «D’autant plus que le climat se réchauffe», affirme le jeune vigneron. «On doit s’y adapter.» Année après année. C’est pourquoi, comme un nombre croissant de ses collègues, il a opté pour la biodynamie et vendange les raisins en deux ou trois passages. Cela se remarque à la fraîcheur et à la finesse des tanins. Depuis la création de l’AOC en 1941, Bandol s’est peu à peu démarquée grâce à ses vins rouges tanniques assemblés à partir de Mourvèdre pour devenir une valeur sûre. A contrario, les Espagnols cherchent à obtenir la reconnaissance de leur Monastrell depuis à peine vingt ans. Leurs jeunes rouges fruités leur ont permis d’engranger un certain succès à l’international. Ils ont alors commencé à prendre la vraie mesure du potentiel de leur cépage. Là où étaient produits des vins très concentrés à grand renfort d’élevage en bois neuf, sont apparus soudain des crus présentant des similitudes étonnantes avec le Mourvèdre de Bandol. La structure – tannique et charpentée – est l’une de leurs principales qualités. Cette variété a toujours besoin de mûrir et cela implique une certaine teneur alcoolique. En attendant d’atteindre leur apogée, les jeunes vins de tous horizons présentent des arômes intenses de petits fruits rouges ou noirs. A mesure qu’ils évoluent, leur nez gagne en notes méditerranéennes. Il présente des arômes de figues sèches et d’olives noires, ainsi que des accents typiques de cuir. Monastrell comme Mourvèdre mérite son titre de macho méditerranéen.

Contrairement à la Syrah, le Mourvèdre n’a pas rencontré de vif succès hors du continent européen. Il a toutefois été introduit sous le nom de Mataro – depuis la Catalogne – vers le milieu du 19e siècle en Australie et vingt ans plus tard en Californie. Ce qui passe pour la plus ancienne parcelle du Nouveau Monde a été plantée en 1853 par Friedrich Koch dans la Barossa Valley. Hewitson en tire son imposant Old Garden Mourvèdre. Son dérivé (par sélection massale), le Baby Bush Mourvèdre, séduit par ses arômes intenses de fruit et son agréable rondeur. Le domaine Clarendon Hills de Roman Bratasiuk offre, a contrario, un Mourvèdre très complexe originaire de McLaren Vale. A la fin des années 1980, la qualité des vieilles vignes de Mataro commence à faire parler d’elle en Australie, permettant au cépage d’intégrer avec le Grenache et la Syrah les assemblages GMS très prisés aujourd’hui. Des émigrants ont autrefois introduit des ceps de Mataro en Californie, dans la région de Contra-Costa à l’est de San Francisco. Le cépage suscite désormais un regain d’attention grâce au Mourvèdre des domaines de Tablas Creek et de Bonny Doon à Paso Robles. Il donne naissance aux cuvées mono cépages Cline Cellars Ancient Vines et aux assemblages de Jade Mountains et de Steve Anglim. Le Mataro du Pagani Ranch de Ridge fait figure de rareté. Même l’Etat américain de Washington produit depuis peu quelques bouteilles. En revanche, rares sont les vignerons sud-africains (Beaumont et Raka) à avoir planté du Mourvèdre. Ils créent des vins rouges harmonieux et épicés dotés de légères notes de chocolat, d’arômes de fruit juteux et d’une belle rondeur. Le Mourvèdre reste rare en Amérique du Sud et l’Innovación Mourvèdre de Santa Julia à Mendoza fait figure d’exception. Mais la Casa Lapostolle dans la vallée d’Apalta est la preuve du niveau qu’il peut atteindre dans les terres australes.

Monastrell incontournable - Levant espagnol

Couvrant près de 60 000 hectares, le Monastrell tient le premier rôle dans la région du Levant, au sud-ouest de l’Espagne. Les vieux ceps de vigne s’accommodent ici des faibles précipitations sans irrigation. Les vins qu’il engendre, jadis rustiques et très alcoolisés, allient aujourd’hui élégance et fraîcheur.

Bodegas Juan Gil
DO Jumilla 12 Meses 2012 | 17 points | 2015 à 2023
Rouge rubis sombre. Baies mûres séduisantes au nez, accents balsamiques et délicate note boisée. Velouté, ample, raffi né, très fruité en bouche, mais aussi minéral. Longue finale.
Prix: 15.50 francs
www.vinovintana.ch

Bodegas Castaño
DO Yecla Casa Cisca 2011 | 17 points | 2015 à 2023
Rouge grenat. Nez envoûtant aux arômes intenses de prunes rouges mûres, soulignés par des notes prononcées d’épices et de noix de coco. Ample, savoureux et concentré en bouche.
Prix: 52 francs
www.moevenpick-wein.com

Rafael Cambra
DO Valencia Uno 2012 | 17 points | 2015 à 2025
Rubis sombre. Bouquet complexe et intense d’orange sanguine, de baies rouges, de garrigue et de cacao. Arômes de fruits juteux, notes de menthe et tanins poivrés. Longue finale.
Prix: 24.50 francs
www.casadelvino.ch

Bodegas Barahonda
DO Yecla Zona Zepa 2008 | 16.5 points | 2015 à 2020
Rubis profond. Arômes complexes d’écorces d’orange, de fumée, de chocolat noir et d’épices sucrées. Généreux en bouche, texture dense, persistant.

Bodega Lavia+
DO Bullas Finca Paso Malo 2012 | 17 points | 2015 à 2022
Rubis sombre et limpide. Parfum intense de fruits rouges, herbes sauvages et élégantes notes épicées. Impressionne en bouche par sa jolie texture et sa concentration. Se termine en beauté: tension, fraîcheur et minéralité caractérisent la finale.

Bodegas Enrique Mendoza
DO Alicante Estrecho 2011 | 17 points | 2015 à 2025
Rouge très sombre. Parfum intense de prune, de garrigue, de cacao et de fumée. Très belle fraîcheur et tanins raffinés en bouche, stimulant, salé, unique.
Prix: 39 francs
www.weindepot.ch

Casa Castillo
DO Jumilla Pie Franco 2010 | 18.5 points | 2015 à 2030
Rubis profond. Le nez est marqué par un bouquet très complexe de figues, d’herbes sauvages, de cuir, d’olives noires et de cacao. Ferme en bouche et très juteux avec une magnifi que structure. Finale sur notes minérales. Grand potentiel.
Prix: 48 francs
www.jeggliweine.ch

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