Au restaurant

Quels verres pour quels vins?  

«En restauration, il faut distinguer le ballon, simple contenant utilisé traditionnellement pour le service du vin, du verre, outil de décryptage du vin. Le premier ne permet pas une analyse correcte des arômes. Le second, plus grand, facilite l’échange entre le vin et l’air, ce qui va donner la possibilité aux arômes de se développer suffisamment pour être analysés par le dégustateur. Il y a quelques décennies, des scientifiques ce sont penchés sur la question. Leurs recherches ont donné naissance au verre INAO, qui facilite la détection des défauts et qualités du vin. Le concept a été amélioré par les fabricants de verre pour donner naissance, entre autres, à la gamme des Impitoyables. Aujourd’hui, les verriers proposent des verres adaptés à chaque cépage. Bien entendu, chez soi, il est impossible d’avoir trente séries de verres différents. Il vaut donc mieux se tourner vers des verres généralistes. Un pour le blanc, plus petit, afin que le contact avec l’air soit suffisant pour aider à l’éclosion des arômes mais ne réchauffe pas trop le vin et un pour le rouge, plus large. On peut aussi se doter d’un verre à Champagne, conçu pour favoriser une effervescence élégante. Attention, on parle ici d’un verre en forme de tulipe et non d’une flûte droite ou d’une coupe à l’ancienne. Lorsque l’on réfléchit à acheter un verre à vin, il faut encore se poser la question de la solidité. En effet, celui-ci doit résister aux passages fréquents en machine. Enfin, il y a le prix, puisque pour les meilleures marques disponibles, il faut tout de même compter une quarantaine de francs par verre.»