Charles Heidsieck

Comme Byron, le directeur général Stephen Leroux aime le coin du feu, la conversation, la salade de homard et le Champagne qui va avec – le Brut Millésime 2012 ou le Blanc des Millénaires 2006 de Charles Heidsieck.

Ce n’est pas sans rappeler «Don Juan» de Lord Gordon Byron, la grande figure du romantisme anglais. Un feu de cheminée, une salade de homard, un grand Champagne, une bonne conversation ou un livre passionnant, comme un récit de voyage du 19e siècle – tout évoque Charles Heidsieck, le fondateur de la maison, lui-même grand romantique et voyageur invétéré.

Peut-être un peu de musique en prime, la première symphonie de Brahms, qui s’accorde à merveille au 2012, un concerto pour piano de Rachmaninov ou un enregistrement du grand pianiste de jazz Oscar Peterson. Le Champagne n’est pas réservé aux ambiances festives, il se prête aussi aux moments calmes de méditation. C’est particulièrement vrai pour nos vins.

La cheminée transmet l’idée de chaleur, comme un souvenir fugace de l’été passé. 2006 a été une année très ensoleillée. Malgré son élégance emblématique, le Blanc des Millénaires de cette année possède aussi une certaine opulence et de l’onctuosité. Il dévoile un bouquet généreux aux notes de pain frais et de pâte fermentée pendant de longues heures! L’expression minérale est plus discrète que celle du Blanc des Millénaires 2004 par exemple, que je servirais plutôt en apéritif. Le 2006 à la fois plein en bouche et de grande complexité est idéal sur des plats légers et raffinés, comme la salade de homard.

2012 a été une année particulière. L’hiver a été froid avec des gelées tardives, l’été chaud, mais avec des nuits fraîches et un peu de pluie en août. Le 2012 possède une belle personnalité très aristocratique. Mais il est plus abordable que le 2008, qui a dû et doit vieillir longtemps.
Le Millésimé 2012 est «très Charles» comme les amateurs de notre marque l’appelle avec affection, avec ses notes mûres de pâtisserie, de noix et de figure sèche. Encore un vin pour passer un moment unique au coin du feu, assis dans un fauteuil Chesterfield, un roman d’aventures de Robert Louis Stevenson ou «Le Tour du monde en 80 jours» de Jules Verne dans une main et une assiette de girolles poêlées, toute juste cueillies en forêt, dans l’autre!